subtilement-elle

23:43 Il me manque; comme toujours.

Mercredi 15 avril 2009 à 22:57

http://subtilement-elle.cowblog.fr/images/1.jpghttp://subtilement-elle.cowblog.fr/images/yeux.jpghttp://subtilement-elle.cowblog.fr/images/2.jpg
Même si.

Mercredi 15 avril 2009 à 20:48

http://subtilement-elle.cowblog.fr/images/montage.jpg
   Le cœur sur la main ils m'ouvrirent leur chez soi, la tête sur les épaule je les suivrais volontier pour d'autres aventures. Nottingham, c'est avant tout ça. Une "aventure" humaine, et quelle aventure! Une nouvelle société s'ouvre à nous, elle nous tend les bras et nous tiendrait presque la main pour ne pas qu'on s'engouffre trop vite en terre inconnue. Un deuxième chez nous, home sweet home, et ces quelques kilomètres outre Manche nous exilent dans un tout autre univers, un monde bon et apaisant. Des personnes hors normes, un accueil chaleureux. Nous sommes minables. England, wait for me, I'll come back as fast as possible; you're the one I want.

Mes petits anglais, vous me manquez. 
 

Lundi 16 mars 2009 à 21:10

http://subtilement-elle.cowblog.fr/images/CamilleetmoiEXCA.jpg

Dis moi
depuis combien de temps tu retenais tes larmes comme ça, quelques jours, quelques semaines tout au plus ? J'aimerais pouvoir te dire que tout ira bien, mais ce ne serait que mensonges et jamais je ne te mentirais. Je te connais maintenant, je sais comment tu fonctionnes, tu ne peux rien me cacher, je lis en toi comme dans un livre ouvert. Pourquoi me regardes-tu avec de si grands yeux ? Oh non, ne pleures pas, tu vas me rendre triste, ce n`est qu`une passade tu verras, les gens changent et alors ? Tu vaux bien miens et tu le sais. Ne reste pas à l'écart, tu ne peux pas te renfermer sur toi même, elles sont là, oui mais je suis là aussi, tu peux compter sur moi. Racontes moi, éclaires moi, je ferais de mon possible pour t`être utile.
S`effondrer et puis plus rien. L`accumulation des jours et des jours de mépris, d`indifférence et de souffrance. Finalement elles n`attendaient que ça, elles étaient là, elles avaient senti le coup venir, elles seules savaient à quel point j`avais été forte et à quel je suis tout de même vulnérable. Tout n`était qu`une question de temps. Je n`avais plus de temps. J`ai essayé de me contenir, j`étais comme emporté, transporté ailleurs. Je n`ai probablement jamais connu quelque chose d`aussi fort, rien ne m`égayait, j`étais triste à en mourir, je m`arrêtais et repartais de plus belle. Elle était là, elle incarnait la joie et le réconfort à elle toute seule. Elle donne sans compter et c`est ce qui fait qu`elle est si différente et qu`elle ne sera jamais comme les autres.
L`espace d`un instant, j`ai cru qu`elle était humaine et ça m`a fait tellement peur. Elle ne se fondra pas dans la masse parce qu`elle a ce don, ce quelque chose qui fait qu`elle est si géniale. L`humain est tellement méchant, con et prétentieux.
Je suis la plus teigne des manipulatrices, je suis humaine DONC prétentieuse, mais je suis sensible malgré moi. Je me hais pour ça, je me déteste tant. Je voudrais me foutre de tout, ne penser qu`à moi et mon nombril, cracher sur les autres, me foutre de tout et de tout le monde. J`essaie de m`en convaincre, ça prendra le temps que ça prendra mais j`y arriverais. J`arriverais à donner aux gens une véritable raison de ne pas m'estimer, j`arriverais à leur prouver à tous que finalement ils ont été bien con de me tourner le dos parce qu`au lieu d`arranger les choses ça ne fera que les empirer et je finirais par devenir cette salope au coeur de pierre que j`ai toujours rêvé d`être.

je suis Naïma B. et je me refuse d'aimer quoi que ce soit.

 

Lundi 9 mars 2009 à 19:15

http://subtilement-elle.cowblog.fr/images/Sanstitre2.jpg
Inutile de vous dire à quel point ma déception fut immense.

Mercredi 4 mars 2009 à 1:10

  http://subtilement-elle.cowblog.fr/images/2009030404322.jpg

    L`hiver
est parti, il laisse derrière lui les traces du passé, un grand vide. Finalement c`est la fin, pléonasme me diriez-vous, je sentais cette fin arriver, je la sentais aussi fort que je sens mon mensonge à l`instant présent. Bien sur que non je n`ai rien senti, je n`ai rien ressenti aussi d`ailleurs, enfin ça et puis d`autres choses aussi que je me suis tuée à ensevelir durant de longs mois pour faire bonne figure, "Oui merci madame, je vais bien et vous? C`est l`essentiel." Evidement que je vais mal, un mal qui me ronge de l`intérieur et qui prend plaisir à me narguer jour après jour. Un mal pour un bien, je vais bien. Je l`ai revu, merci. Je vais mal, il s`en va, il me laisse sur le carreau, il me croit forte, il me pense faible, il s`en contrefiche, j`ai vu juste. Et le pire dans tout ça, c'est que personne n`y comprendra jamais rien et que je ne peux m`en prendre qu`à moi même. Pourtant, c`est l`une des rares fois, voir même des seules fois où j`aprécie cette carapace et où je n`ai pas envie de partager mon jardin secret. Je préfère rester floue dans mes propos au goùt amer et au style mélo-dramatique. A ce moment précis, une seule âme ne me suffirait pas. J`aurais toujours ce sentiment si étrange. Celui que je ne connais pas au final, celui que je ne veux pas connaître, mais celui que je veux par dessus tout. Je m`attache très vite m`avait-il dit un jour en oubliant de me préciser qu`il oubliait aussi très rapidement. Et si c`était ça mon problème? Bien évidement que c`en est un, le majeur. Je me retrouve plongée dans une dépendance commune, prise au piège dans des angoisses infernales. Je le retiendrais aussi fort que possible, c`est fou. C'est évident que je ne l`aime pas. Je n`aime rien ni personne, rien que le mot aimer me donne des nausées incontrolables. Oh oui les gens m`aiment. Ils m`aiment au point de me faire du mal, le même mal qui me ronge, le même mal qui fait de moi la plus grande hypocrite de tous les temps, envers moi même principalement. Ils m`aiment tellement passionément qu`ils sont capables de m`abandonner pour mon bien. Mon bien? Qui s`en préoccupe de mon bien? Je n`ai pas de bien, je n`ai plus de bien, cessez tous vos mensonges, je n`en suis plus à une vérité près. J`ai essayé de rentrer dans le moule, de me fondre dans la masse mais les gens me méprisent et me dégoutent. J`ai toujours préféré être seule et pourtant je ne l`étais jamais, enfin physiquement. Tu pars, puis finalement tu restes, puis viens l`heure du départ. C`est une surprise, et bien pour une surprise c`est une sacrée surprise, je suis tellement surprise que je ne sais même plus quoi te dire. Je lâche desespérement un petit "ah, cool" en attendant un geste de ta part. Oh et puis finalement à quoi bon. Je voulais juste avoir le choix, mais cet idéal, tu me l`as ôté au même moment que le rictus qui me restait pour la fin de ces vacances qui s'achèveront comme elles ont commencé, mal.



J'ai toujours détesté les vacances.

<< Page précédente | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | Page suivante >>

Créer un podcast