subtilement-elle

23:43 Il me manque; comme toujours.

Vendredi 29 janvier 2010 à 0:58

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Je partirai. Rien ne me retiens, l'un me fuit l'autre m'ignore, je suis anéantie. J'ai peur, la vie ne m'annonce rien de bon, je n'ai même plus la force ni le courage d'écrire. C'est peine perdue, pourtant je lutte, crois moi je lutte. J'ai essayé de faire tout mon possible pour que tu me remarque, je ne suis qu'un passage de plus dans ta misérable vie. Je suis horrifiée de voir à quel point j'y accorde de l'importance, c'est dingue. Je te fais mon plus beau sourire et tu cède. Ce n'est pas ce que je veux, la facilité est inintéressante, j'attends beaucoup plus de ta part.
Pourquoi tu pleures petite fille aux grands yeux verts, pas si grands quand on y regarde à deux fois, et pas si vert finalement. Humides, certes. Il est désolé mais il n'est pas véritablement la cause du pourquoi. J'en veux à la terre entière pour mon malheur. Un bonheur presque illusoire ? Je suis heureuse, parles-en à mon moi intérieur il éclatera en sanglots. Fichu avenir, tu nous aura tous. Je suis en train de devenir la réplique parfaite du génie du mal, la fille méchante que j'ai toujours rêvée d'être. La fille égocentrique au possible, qui se soucie bien plus d'un mec qui lui fait tourner la tête plutôt que du malheur de ses amis. La fille impardonnable, celle qui joue avec le feu et qui se brule à chaque fois. La fille irrespectueuse, et qui écoute Sheryfa Luna pour se remonter le moral, pas possible ? Et dire que les pires chansons nous parlent parfois mieux que les meilleures. J'ai essayé mais j'ai échoué. Ainsi va la vie.

Lundi 4 janvier 2010 à 20:41

     Je suis prédestinée. Ma vie c'était courir après des mecs qui ne valent rien des mecs qui d'un sourire me mettent dans leur lit. Ma vie c'était séduire ce mec, lui faire tourner sa putain de tête et lui faire comprendre que s'il me voulait fallait qu'il vienne me chercher et pas seulement en m'attrapant le bras et me faisant regretter ma réponse en me lâchant un vulgaire "Bah vas t'en alors !" Salaud. Ouvre tes yeux, tu vois même pas que je t'attends et que j'ai mal. Je repousse, je te repousse et tu me réponds pas, tu me laisse en plan. J'y arriverais un jour. Inverser les rôles, te faire du mal; j'en suis capable. Je veux ton corps, je veux me noyer dans tes yeux, vivre de ton sourire. C'est terrible de dire ça; je ne t'aime pas. Ou bien, je ne veux pas t'aimer; oui c'est ça, je ne veux pas t'aimer. Je veux te haïr, te sauter dessus dès que j'en ai l'occasion et partir pendant ton sommeil. Devenir ta drogue. Arrête d'être ce que tu es, tu n'es pas enchanté, je ne t'ai pas brisé le coeur, tu te fous bien de moi.

Lundi 28 septembre 2009 à 21:32

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     Je ferais de n`importe quelle minute le meilleur moment pour se vider la tête. La philosophie trop intense, aggrave l'état de la petite fille qui fume de temps à autres pour oublier combien la vie est dure. C`est en écoutant un air de violon paisiblement accompagné d'une mélodie presque entrainante d'un piano disons basique, qu'elle s'accorde un instant de répit à toutes ces pages qui ne cessent de se remplir. J`ai l`impression de grandir. Je me sens forte, comme il y a longtemps; je me rappelle de tout. Les longues nuits de notre insouciance, les nounours et la barbe à papa, j`en pleure même plus. J`ai vu combien c`était beau et j`en ai oublié ma peine. Et la petite fille essaie de faire de belles photos dignes des grands maîtres, parfois je suis belle. Et puis je me lève, j`aperçois l'ombre de sa silhouette. Je vois la fille arranger ses cheveux, comme tous les matins. Elle passe sa main dans ses cheveux, esquisse un sourire ravageur à la fenêtre qui n'y prête pas attention, puis s`élance. Le mardi elle est élégante, robe de rigueur. Le mercredi beaucoup moins, elle sait qu`elle ne verra personne. Ses yeux crient au désespoir, personne ne remarque, sauf moi. Elle fume toujours plus, sa tête tourne, elle se promet de continuer. Au réfectoire, elle ne mange pas, elle n`aime pas ça, lui tourner le dos. Puis, il sourit, je me souviens. Je ne cerne pas l`attention qui paraît artificielle, j`imagine, c`est cent fois mieux. Elle cherche continuellement l`amour ou bien une forme dérivée, elle ne tient pas ses promesses. Elle trompe et elle trompe encore, c`est un jeu. Personne n`a jamais réussi à savoir ce qu`elle attendait de la vie. Puis je la revois, un midi, fumant sa clope d`après repas et se sentant monstrueusement honteuse. Elle tourne sans cesse la tête mais un arbre la gène. Elle se lève et marche, tourne, sautille; nesaitplusquoifairepourattirersonattention. 63 amis, 63 âmes, pas une ne lui convient. Elle se tourne en ridicule toute la journée, il ne la lâche pas du regard. Dans un rêve, non des moindres, c`est de l'attention envieuse et méritée. Elle jalouse les jeunes filles blondes qu'elle trouve jolies, les moins jolies aussi d`ailleurs. En vérité, elle jalouse tout ce qui s`en approche. Puis elle part la tête haute, en se disant qu`elle finira forcément par se poser devant son écran d`ordinateur pour vérifier encore une fois et elle se dira que finalement, c`était elle la première.

Jeudi 23 juillet 2009 à 15:21

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    C`était comme dans un film. Il y avait des jeunes qui étaient là pour s`amuser, d`autres pour oublier leurs malheurs. Certains venaient pour passer le temps et les autres attendaient; quelqu`un, quelque chose. J`étais assise près d`un arbre, dans un champ, dans bien d`autres endroits insolites, j`attendais un sourire. La belle personne, c`était bien lui, à moins que ce ne soit elle, on s`en moque. (dédicasse à P.) Trouver et perdre son grand amour en l'espace d`une heure et demi, c`est du grand art. Elle avait de si beaux yeux; lui, son sourire pincé qui en disait long. Puis, elle a pris la fuite, s'est laissée glisser sur les flots. J`éprouve toujours le besoin et l`envie de le voir, de l`avoir face à moi et de l`entendre me dire tant de jolies choses. C`est quelque chose que je ne saurais expliquer, que je ne pourrais. Des paroles inavouables. Je vois surgir sa jalousie, je ris mais je suis avec elle car je la vois souffrir; et j`imagine parfaitement la mienne. Une confiance presque impossible, pourtant c`est pas faute de me l`avoir dit. Toutes tournent autour et je me vois morte de peur. Invivable. "Imaginer que tu ne puisses plus m'aimer est pour moi bien plus abominable que ce que tu appelles les règles que je me suis fixé."

Dimanche 28 juin 2009 à 16:58

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Je vivais la bourgeoisie des sensations...

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