Aujourd'hui j'ai fais une connerie. C'est irréparable, nos cœurs sont en conflits, nos corps je n'en parle même pas. Ce soir, il y a le fabuleux destin d'Amélie Poulain à la télé. Bien entendu je suis au rendez-vous, du moins j'étais au rendez-vous. Yann Tiersen m'a rappelé à quel point il était difficile d'en supporter d'avantage. Il a fallut du temps mais j'y suis arrivée. J'ai enfin réussit à sortir tout ce que j'avais sur le cœur. Un mal pour un bien. Je ne sais pas. Je ne crois pas trop à ces histoires de pause, mais j'en ferais l'essai juste pour montrer que je ne baisse pas les bras. Je n'y suis pas prête. C'est fou l'effet que ça me fait. Ces larmes que j'ai tant imploré, au final qui ont coulé et que je ne pouvais arrêter. J'ai perdu le contrôle le temps d'une soirée, c'était comme une bouffée d'air frais. J'avais besoin de ça. Mais dans le fond, ça ne va pas mieux. Je me sens inutile, je suis désemparée. Et si elle avait raison. Et si je finissais pas tomber. Alors quoi ? on va rester là les bras croisés à se regarder se faire humilier, à se détester, rongées par les remords. La colère a toujours eu raison de nous. Qui sait si un jour on finira par triompher. Il fait nuit avenue Montmartre, le pianiste s'est arrêté de jouer. Je n'ai pas eu de fabuleux destin, je me suis juste effondrée. j'en avais besoin.
Amélie a dit .. de passer à autre chose.