Je voulais écrire quelque chose de beau, quelque chose que personne n`avait jamais écrit, jamais dit, quelque chose d`inédit. Mes doigts commençant à survoler les touches du clavier en quête de la phrase parfaite, celle qui changerait le monde; qui changerait mon monde ou bien celui de la personne qui lira mes écrits lorsque l`envie, la passion et le temps seront au rendez vous pour me permettre d`exploiter mon art. Je suppose que j`aurais du trouver les mots, ne pas m`enfuir comme une voleuse, ne pas attendre qu`il soit trop tard. Je suppose que j`aurais du garder espoir. Il pleut, et visiblement ce n`est que le début; le bruit sur mon vélux est fort, trop fort, j`arrive à peine à entendre ses paroles. Entre deux averses, il se met à lui parler, j`ai le sourire et pourtant je ne suis pas la destinataire; je réalise seulement. Mon art compte; mais ni pour toi, ni pour eux. C`est tout ce que j`ai, et je ne m`en suis jamais rendue compte. Par l`une des plus sombres journées d`avril, tu as cessé de me manquer; et j`en ai presque sourit.
subtilement-elle
23:43 Il me manque; comme toujours.
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