subtilement-elle

23:43 Il me manque; comme toujours.

Jeudi 31 octobre 2013 à 2:22

   Quel meilleur moyen de venir se plaindre de la monotonie de sa vie qu'un blog, usé, démodé mais personnel. Voilà des années que je ne me suis pas senti vulnérable comme je peux l'être aujourd'hui. Tout me terrifie, du monde extérieur à mon propre entourage, j'en suis venue à douter de tout et tout le monde. C'est du moins l'impression qui se dégage de moi lorsque que je suis émue pour des broutilles, lorsque j'ai envie de tout plaquer, de ne plus me confier, de m'isoler... C'est comme si je n'étais plus comprise. 

   Je veux pouvoir décider de ma vie, la contrôler, mais je suis arrivée à un stade où j'ai le sentiment que ce sont les regards et jugements des autres qui me contrôlent. Impossible de faire mes propres choix et je me retrouve bloquée dans une réalité où je ne souhaite pas vivre. D'une simple histoire de garçon à une amitié qui ne bat plus que d'une aile, j'aimerais pouvoir finalement trouver toutes les réponses aux questions que je me pose, mais je suppose que ma lâcheté m'empêche de prendre les bonnes décisions. 

   Après avoir parcouru le monde, rencontré des personnes extraordinaires et accompli une partie de mes rêves les plus fous, c'est comme si je me retrouvais à tout juste 21 ans prisonnière d'un quotidien devenu oppressant. C'est quand même dingue d'en arriver à ce genre de propos.

   Je vais me battre pour me construire la vie dont j'ai toujours rêvé, même si je ne suis pas encore sur de quoi il en retourne pour le moment. Se fixer des objectifs et les atteindre, y croire toujours plus, et avoir confiance en soi, voilà comment je vois certainement le début de ma nouvelle vie.

   Alors voilà, j'ai écris ce que j'avais sur le coeur. J'en avais besoin étrangement.

   Pourtant, je suis heureuse, enfin je crois. 

Jeudi 8 mars 2012 à 2:47

http://subtilement-elle.cowblog.fr/images/Photodu5751747302a1558.jpgBientôt un départ pour une nouvelle vie ? Je ne pense pas. Les problèmes partent avec vous, les peines, les maux, toutes les pensées les plus noires. Mais redécouvrir le monde d'un oeil nouveau, s'épanouir, aspirer à un avenir bien meilleur, ça n'a pas le moindre prix. Alors voilà, c'est fini, je ne m'apitoierais plus sur mon (triste) sort, la vie est courte, je ne cesse de me le répéter et c'est sans gêne aucune que j'annonce ma peur d'une fin certaines; c'est atroce, je n'y avais jamais pensé auparavant. Je pense être passée à côté d'un grand nombre d'opportunités dans ma vie, je ne regrette pas un seul instant, ma vie n'aurait pas été la même, je ne me serais jamais entichée de personnes aussi formidables qui m'ont évité bien des peines. D'un certains point de vu, tout ça n'est pas très gai, mais puisqu'il faut commencer quelque part, autant se délivrer du plus lourd en premier. Visiblement je dois partir la tête vide, alors here I am. Avant, je n'avais aucun but, aucune motivation quant à mon avenir plus que douteux. Maintenant, je compte les jours qui me séparent du départ. Je partirais seule (amoureusement parlant) sans attache, sans la moindre déchirure, qu'il en soit ainsi. Naima n'a besoin de rien ni personne pour être heureuse et je viens tout juste de le comprendre. Je ne ferais aucun remerciement, la liste serait trop longue, mais je pense réellement que tomber sur les mauvaises personnes dans les mauvais moments de ma vie m'a rendu bien plus forte et pourtant. J'ai toujours pensé que c'était là mes pires faiblesses, celles qui me tiendraient tête baissée encore un long moment, puis j'ai réalisé. "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" ce n'était pas des conneries finalement. Alors merci à tous ces gens qui ont essayé de se donner une quelconque importance, c'est une victoire dont vous pouvez être fière, mais je le suis encore plus. 

 
We'll make it through

Dimanche 22 août 2010 à 23:40

    Partager des moments uniques accompagné par des personnes uniques, et puis plus rien, le néant. C'est donc ça la fin, celle qu'on attendait pas si tôt finalement mais qu'on appréhendait quand même. Les cartons déjà déballés, notre nouvelle vie installée et des amis si loin qu'on a peur d'oublier. Recommencer à vivre tant bien que mal, et un sourire permanent, crispé certes. Le bonheur n'était pas si loin, on n'avait rien vu venir mais on s'aimait, c'était l'essentiel. S'accrocher aux choses futiles juste pour ne pas avoir à les pleurer. Le dernier amour est bien loin, la tentation elle n'a jamais été si proche. Savoir qu'on fonce dans un mur et accélérer quand même, attendre patiemment rien qu'un signe et perpétuer ses efforts. Ne jamais manquer de rien. Ne jamais plus être aussi forte qu'avant, douter de tout, dans ses yeux tout était tellement clair. La solitude.
La réalité, chose qui m'attriste terriblement. Chaque matin je me réveille avec une sensation de fatigue interminable et ne pense à rien, mes journées se suivent et se ressemblent toutes. Puis arrive le moment des retrouvailles tant attendues et un sentiment de délaissement. Allez savoir pourquoi ce soir là j'ai eu tant envie de pleurer, la gorge nouée et le coeur qui bat si fort. Pas de larmes, pour ne pas avouer que. J'ai des amis extraordinaires. Et puis, parfois, je pense à lui, je me sens si faible. Une histoire sans fin, un éternel recommencement, et j'en ai plus que marre de me battre dans le vide. " Je suis célibataire et j'ai toujours vécue seule" c'est triste mais véritable.

Lundi 5 avril 2010 à 0:30

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       Afficher un sourire digne d'une pub freedent, la clé de l'hypocrisie. Encore une soirée délicieuse avec les petits chéris; ça fait quelque peu penser à autre chose que lui. C'est alors au moment où je m'y attendais le moins qu'il a surgit de nulle part me laissant complètement bouche bée, "Faut pas dire ça" merci de remettre les pieds dans ma vie, comme si c'était déjà pas assez compliqué. Finalement je l'aimais bien, peut être même plus que je ne le pensais, et aujourd'hui je reste perplexe. Aucune nouvelles, je désespère. C'est pourtant pas trop lui demander de penser à moi. Je me sens perdue mais ne ressens rien, aucun sentiments, aucune émotions, juste un coeur vide, vide de sens, vide d'amour, vide de tout. Y'a pas à dire, vivement Bourges.

Mardi 30 mars 2010 à 23:18

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      Les grands discours ne fonctionnent pas chez moi, j'en suis malheureuse. Se cacher derrière soi-même, peut être même derrière des sentiments existants, que sais-je. Ecouter Bachelorette en boucle n'arrangera sans doute pas mes soucis, au diable les bons conseils. 23h21, pas une seule parole digne de ce nom, et je l'attends depuis ce matin, merci. Je m'avoue complètement désespérée, ce n'était pas le but de la manoeuvre. D'aussi loin que je me souvienne, je ne souffrais pas, bien au contraire je m'amusais, tout ça change si vite. Alors quoi ? On s'arrête là comme ça, on reste ami ? Tu ne comprends pas qu'on ne m'abandonne pas moi, je ne suis pas la fille émotive qui pleurera toutes les larmes de son corps pour que tu daignes l'aimer un jour, loin de là. Je vais me détruire de l'intérieur, souffrir en silence, peut être; ou bien pas. Et je tournerais la page, un jour, peut être. Tant d'incertitudes. Je me torture l'esprit rien que d'y penser; à quand le grand jour ?

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